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serge latouche - Page 4

  • Bon pour la casse ?...

    Les éditions Les Liens qui Libèrent viennent de publier Bon pour la casse - les déraisons de l'obsolescence programmée, un essai de Serge LatouchePrincipal penseur français de la décroissance, Serge Latouche est l'auteur, notamment, du Pari de la décroissance (Fayard, 2006) et de Sortir de la société de consommation (Les liens qui libèrent, 2010). 

     

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    "Voici le premier livre en France sur un phénomène stupéfiant et peu connu, devenu quasi consubstantiel de l’économie capitaliste, l’obsolescence programmée. Un processus qui, pour stimuler la consommation et nous en rendre addict, fut conçu et mise en œuvre au milieu du XIXème siècle aux Etats-Unis. Des 3 formes principales de l’obsolescence programmée -le recours aux techniques pour rendre un produit très vite suranné à la publicité qui nous convainc d’acquérir des produits dont nous n’avons nul besoin-, le plus symptomatique et le plus pervers est le fait d’introduire dans les objets une pièce défectueuse pour en limiter la durée de vie.

    Ainsi des ampoules (qui avaient été conçues pour une durée d’utilisation quasi illimitée), des automobiles, des appareils ménagers et aujourd’hui des ordinateurs ou des imprimantes. La plupart des biens que nous achetons sont sciemment viciés de telle sorte que nous soyons contraints, pour faire marcher la machine économique, de les renouveler.

    C’est cette histoire, face noire de l’économie capitaliste que nous raconte Serge Latouche, remontant au XIXème siècle et illustrant son propos de nombreux exemples plus éloquents les uns que les autres.

    Mais l’auteur tire également la sonnette d’alarme : pouvons-nous accepter de vivre ainsi dans une société aux ressources limitées, qui multiplie à l’envie et par nature le gaspillage, les déchets et engendre de facto de très grands dégâts environnementaux ?" 

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  • Chroniques d'un objecteur de croissance...

    Les éditions Sang de la terre viennent de publier Chroniques d'un objecteur de croissance, un recueil de textes de Serge Latouche, publiés initialement dans la revue Politis. Principal penseur français de la décroissance, Serge Latouche est l'auteur de nombreux essais dont Le Pari de la décroissance (Fayard, 2006) et Sortir de la société de consommation (Les liens qui libèrent, 2010).

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    "Croissance, croissance, tel est le mot magique prononcé à satiété pour nous sauver des crises qui n'arrêtent pas de se succéder.
    Décroissance serait un gros mot à bannir, surtout au moment des élections !

    Serait-ce la prétention de l'homme de croire qu'il peut exploiter la planète et ses congénères jusqu'à plus soif et qu'il a créé un modèle qui générera toujours plus de richesse, toujours plus de bonheur ?

    Pourtant, depuis les thèses de Nicholas Georgescu-Roegen, nous savons que cela n'est pas possible, tandis qu'Ivan Illich et André Gorz nous ont appris qu'un autre schéma de société était possible, qui respecte tout à la fois l'environnement et l'homme.

    Serge Latouche défend depuis toujours cette démarche avec pertinence et talent. Ses chroniques, parues dans Politis et revues pour cet ouvrage, nous font prendre conscience de l'urgence et de la justesse de ses analyses.

    Il ne s'agit pas seulement d'adapter notre attitude face au dérèglement de notre civilisation, mais il s'agit bel et bien de notre survie."

     

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  • Qu'est-ce que la décroissance ?...

    Qu'est-ce que la décroissance ?... Serge Latouche, auteur notamment du Petit traité de la décroissance sereine (Mille et Une Nuits, 2007) , s'explique dans cette vidéo que vous pouvez visionner ci-dessous.

     


    Qu'est ce que la décroissance? par Sinelefilm

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  • Décoloniser l'imaginaire ?...

    "Révolution signifie une transformation radicale des institutions de la société. En ce sens je suis certes un révolutionnaire. Mais pour qu'il y ait une telle révolution, il faut que des changements profonds aient lieu dans l'organisation psycho-sociale de l'homme occidental, dans l'attitude à l'égard de la vie, bref dans son imaginaire. Il faut que l'idée que la seule finalité de la vie est de produire et consommer davantage - idée à la fois absurde et dégradante - soit abandonnée ; il faut que l'imaginaire capitaliste d'une pseudo-maîtrise pseudo-rationnelle, d'une expansion illimitée soit abandonné."    Cornélius Castoriadis

     

    Nous vous signalons la réédition aux éditions Parangon d'un ouvrage de Serge Latouche publié initialement en 2003 et intitulé Décoloniser l'imaginaire - La Pensée créative contre l'économie de l'absurde. Sociologue et philosophe, Serge Latouche est l'auteur qui, au travers de nombreux ouvrages, a donné de la visibilité à l'idée de décroissance en France. Il dirige la revue Entropia.

     

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    "Promettre la richesse en produisant de la pauvreté est absurde. Le modèle occidental de développement est arrivé à un stade critique. Ses effets négatifs sur la plus grande partie de l'humanité et sur l'environnement sont évidents. Il est nécessaire de le freiner, de le ralentir, voire de l'arrêter avant que des luttes, des cataclysmes ou des guerres ne se déclenchent. Partout dans le monde apparaissent les îlots d'une nouvelle pensée créative qui aspire à une vie sociale et économique plus équilibrée et plus juste. Cette critique du développement bouscule nos certitudes et remet en question la pensée et la pratique économiques de l'Occident"

     

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  • Aux sources de la décroissance...

    Les éditions Parangon/Vs viennent de publier le dixième numéro d'Entropia, la revue d'étude théorique et politique de la décroissance. Cette revue semestrielle, animée par Serge Latouche, s'intéresse cette fois-ci aux sources intellectuelles de la décroissance.

     

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    L’intérêt croissant qui semble se manifester dans l’opinion pour l’idée de décroissance n’est pas dénué d’ambiguïtés, de contresens ou de mauvaise foi. C’est pourquoi il est nécessaire de revenir aux sources de cette idée dont les premiers germes parcourent les siècles, d’Épicure à François d’Assise et Thoreau. Toutefois, les textes rassemblés ici ne prétendent certainement pas à l’exhaustivité. Ils portent essentiellement sur un choix de dissidences, de dissonances et de ruptures advenues dans la pensée depuis la naissance de la civilisation thermo-industrielle. Par rapport aux diverses formes prises par l’idéologie dominante mythifiant le progrès et les bienfaits du « confort », une petite minorité de penseurs engagés contre une évolution suicidaire de la modernité n’a cessé de se manifester. Revisiter les sources de la décroissance, c’est aussi rendre hommage aux pionniers qui nous permettent aujourd’hui de poursuivre cette interminable quête du sens à donner à l’aventure humaine, décidément irréductible à l’extension sans limites de ses prédations.

     

    Sommaire

    Avis. Jean-Claude Besson-Girard ... 3 (lire en ligne)
    La métaphore des sources. Jean-Claude Besson-Girard ... 5

    Dissidences ... 13
    Le luddisme et ses avatars. François Jarrige ... 15
    William Morris,ou l’utopie réalisée. Serge Latouche ... 25
    Le droit à la paresse contre le droit au travail. Arnaud du Crest ... 37
    Socialismes et utopies, ressources de la décroissance. Michel Lepesant ... 45

    Dissonances ... 57
    Une subversion jubilatoire. Aurélien Cohen ... 59
    Tombeau de Ludwig Boltzmann. Michel Guet ... 69
    Le malentendu Giono. Édouard Schalchli ... 79
    Au sortir de l’asphyxie des Trente glorieuses. Simon Charbonneau ... 92

    Ruptures ... 99
    De Günther Anders à l’obsolescence de la décroissance. Philippe Gruca ... 101
    De Meadows à Mansholt : L’invention du « zégisme ». Timothée Duverger ... 114
    Survivre… et Vivre ! : une critique de la science aux origines de l’écologie. Céline Pessis ... 124
    Nicholas Georgescu-Roegen et le « message terrestre » de la décroissance. Jacques Grinevald ... 135

    Hors champ ... 155
    La précaution est-elle notre avenir ? Geneviève Decrop ... 157
    Une fausse solution. Frédéric Durand ... 172
    Réhabiliter la peur. Chantal Guillaume ... 188
    Relocalisation : non suffisante, mais nécessaire. Jean Monestier ... 199
    Une heure de plus dans le train. Yann Raison du Cleuziou ... 208

    Notes de lecture ... 217

      

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  • Vers une société d'abondance frugale ?...

    Principal penseur français de la décroissance, auteur notamment du Pari de la décroissance (Fayard, 2006) et de Sortir de la société de consommation (Les liens qui libèrent, 2010), Serge Latouche revient sur les controverses et les confusions que suscite cette notion dans un petit ouvrage intitulé Vers une société d'abondance frugale, publié aux éditions Mille et une nuit, dans la collection Les petits libres.

     

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    "Les uns ne jurent que par elle quand les autres s’offensent que le mot soit prononcé. Que recouvre l’idée de décroissance, qui ne semble pas être la même pour les uns et les autres ? Surtout, elle charrie son lot de contresens et de controverses. Nombreux sont les opposants à cette idée, qui utilisent des arguments de plus ou moins mauvaise foi.
    À droite comme à gauche, les critiques fusent : comment éliminer la misère dans nos contrées sans croissance ? Quel sens peut bien avoir la décroissance dans les pays du Sud ? Qui va soutenir un tel projet : les ouvriers, les classes moyennes ? Et si la croissance se résumait à la production de services ? À la valeur marchande ?
    Serge Latouche liste toutes les interrogations, mêlant préoccupations réelles et idées fausses en circulation, pour leur apporter des réponses précises et argumentées qui mettent un terme aux inquiétudes fantasmagoriques qui l’entourent.
    Non, la décroissance n’est pas synonyme de croissance zéro ; non, elle n’est pas technophobe. Ce n’est ni un projet antimoderne destiné à nous renvoyer vivre dans des cavernes, ni un programme visant à restaurer un ordre patriarcal communautaire, ni l’instrument qui ferait de nous des chômeurs.
    S’il fallait le dire autrement, Serge Latouche parlerait de société d’abondance frugale : voilà la transition économique et politique qu’il nous propose."

     

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